PHARMAGORA 2017
Salon des Pharmaciens
Porte de
Versailles, Paris
Plus
de 8500 pas effectués en 2 jours, soit plus de 3 Km par jour !
Des
dizaines de directeurs, chefs de vente, managers, responsables de formation
rencontrés.
Des
stands lumineux visités, de charmantes hôtesses qui remettaient des échantillons
de produits pharmaceutiques pour les soins de peau , compléments alimentaires
ou baumes contre les douleurs.
De
nombreux grossistes, distributeurs de produits à destination de l’Afrique.
Des
interlocuteurs anglophones aussi réunis dans un “ Meeting Point”, ou j’ai pu laisser
mes cartes de visite.
Mais
aussi mon bilan de rencontres et d’échanges fructueux.
Il
y a vraiment des lieux incontournables, pour nous professionnels de terrain, au
contact des pharmaciens ou médecins.
Lieux
d’échange, de rencontres enrichissantes, de développement ou de consolidation
d’affaires avec la presse spécialisée pour offres commerciales.
Lieux
d’apprentissage pour finir, pour apprendre des experts, de leaders ou
simplement de partenaires industriels, qui se battent pour conquérir de
nouveaux marchés.
Pharmagora
2017 en est donc un exemple de forum profitable.
Tout
d’ailleurs a été pensé pour apprendre,
comprendre grâce à de nombreux ateliers.
Actualités
thérapeutiques, prise en charge médicale et officinale, défis liés à
l’installation de nouveaux pharmaciens.
« La
pharmacie de demain »
« Rôle
du pharmacien dans l’observance des traitements »
«Manager
le changement de l’équipe officinale »
Un
atelier cependant, a particulièrement attiré mon attention.
Parce que différenciant.
Parce que différenciant.
« La dimension africaine de l’industrie
pharmaceutique », en présence des representants officiels du Sénégal et du
Maroc.
Qu’en
ai-je appris ?
Parent
moins avantagé de ce secteur de l’économie mondial- l’Afrique ne represente en effet
que 3 % du marché mondial de l’industrie pharmaceutique, il appartient à ce
continent de davantage se prendre en charge.
Mais
comment ?
Le
Maroc est, ce que j’ai appris, en tête de cortege pour développer les affaires
dans le cadre d’une relation de partenariat avec le reste de l’ Afrique
francophone et anglophone.
L’AMip
( association des membres de l’industrie pharma ) a en son sein , Afric phar,
Bottu, iberma, Sothema etc..autant de noms de firmes couvrant les besoins thérapeutiques
de 34 millions d’habitants.
Les
produits isus de ces labos sont de qualité reconnue par les normes
internationales et les standards européens.
Pour
22900 medecins et 11.000 pharmaciens prescripteurs et distributeurs.
Grande
responsabilité.
Mais
le Maroc ne tient pas à rester sur le banc de touche.
Un
réel effort est porté sur la formation continue des médecins, pharmaciens et
délégués médicaux.
Un
réel effort porte aussi sur une coopération « Sud-Sud », càd orienté
vers des pays comme le Sénegal ou le Mali, à fort besoin de therapeutiques
efficaces, par des échanges de savoirs entre facultés de médecine, comme celle de Dakar,
par exemple.
Les
labos pharmaceutiques peuvent desormais faire réferencer plus de 500 molécules
sur des aires thérapeutiques majeures.
Autre
axe de développement : un transfert de compétences sur le tissu industriel
( emballage, packaging )
La
volonté à terme est de faire du « Made in Africa ».
Coopération.
Transversalité.
Il
revient aux Africains de tirer vers le haut cette responsabilité, selon leur
culture.
Bel
exemple de partage de compétences dans un remarquable esprit de partenariat.
On
ressort toujours grandi de venir à de telles manifestations comme Pharmagora, car
nul besoin de le rappeler mais prendre le temps de se former est non seulement
indispensable mais aussi humainement valorisant.
Bonne
semaine à tous.
Frantz DALLEMAND
COPYRIGHT MARS
2017
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