Les Techniques de Langage pour sortir du lot en entretien
d'embauche !
Nous sommes nombreux à vouloir changer de poste, mais
avons-nous tous et toutes, les éléments en main pour prétendre au poste de nos
rêves ?
Il s'agit parfois de quelques erreurs d'inattention, qui
peuvent provoquer un malaise général entre vous et le recruteur et patatras !
Quelques conseils pratiques trouvés pour vous, Délégués en
phase de recherche de poste.
Source : keljob
Pour
réussir un entretien d’embauche, il faut s’entraîner.
S’entraîner
à adopter les mots et formulations qui produiront le plus d’impact auprès des
recruteurs.
Quelques
experts révèlent leurs astuces pour mettre toutes les chances de son côté face
à un employeur potentiel.
Question
classique : un recruteur vous demande pourquoi vous avez démissionné de
votre poste précédent.
Plutôt
que de dire “je n’avais pas assez d’autonomie”, dites plutôt “j’avais
envie d’une plus grande marge de manœuvre ”.
Il
suffit donc de transformer une négation par une affirmation, car si le sens est
rigoureusement le même, l’effet produit pas du tout !
Outre
les questions de syntaxe, il faut aussi savoir changer sa façon d’aborder les
choses.
Si
vous vous ennuyiez dans votre précédent job, on pourrait dire “ Voila, au bout
de deux ans, j’avais fait le tour”. Le président du cabinet Piloter ma
carrière, suggère alors de reformuler pour dire plutôt :
“j’avais atteint les objectifs que je m’étais fixés”. Vous sentez la
nuance ??
Moins
plaintif et plus dynamique.
« Mettez
donc plutôt du
positif dans la forme, même si le fond ne l’est pas » dit un
expert .
D’ailleurs
l’argument vaut aussi si vous avez quelques réserves sur le poste à pourvoir.
Si
le salaire vous semble insuffisant, évitez de dire la formule du
genre : “le salaire que vous proposez n’est pas motivant”.
Au
contraire, il est plus stratégique de dire “le poste m’intéresse beaucoup, mais
pourriez-vous revoir le niveau de la rémunération ? ”.
Et
à l’inverse, s’il vous manque une compétence pour le poste, ne
confessez pas trop vite votre faiblesse.
Au
lieu de dire “je ne sais pas faire“ mettez une réserve en disant
“je
devrais sans doute monter en compétence sur le plan de…“.
Attention » aux petits mots » qui tuent
Pour
les deux auteurs, il s’agit d’augmenter l’impact de son discours lors
d’un entretien en faisant disparaître les mots parasites.
« Nous
avons, pour la plupart d’entre nous, des tics verbaux passagers, culturels,
plus ou moins fréquents, poursuit Olivier de Clermont-Tonnerre.
Parmi ces
scories du langage, quelques-unes sont très fréquentes, alors faites-y
attention ».
Le consultant, directeur associé chez Atomos Conseil, cite ainsi
des locutions comme en “général” ou
“souvent” qui sont à bannir.
Autre
béquille verbale : beaucoup de candidat abusent du “un peu”.
Exemple : “je suis un peu spécialiste de la question” ou encore “je vais
vous expliquer un
petit peu”. « Pourquoi minimiser ce qui n’a pas besoin de l’être ? »,
intervient Olivier de Clermont-Tonnerre.
Apprendre à choisir des mots “moteurs” pour son discours
« Mettez
du dynamisme dans le choix de votre vocabulaire, conseille le coach.
Prenez
conscience de l’impact du choix d’un mot ou d’un autre : c’est la
richesse du vocabulaire de la langue française qu’il vous appartient de savoir
exploiter à votre avantage. »
Pour
appuyer sa démonstration, le coach cite quelques mots “freins” à remplacer par
des mots “moteurs” comme dire dans “quel but” plutôt que
“pourquoi”, “challenge” plutôt que “problème” ou encore “et” à la
place de “mais”.
Il est dommage de déclarer “je suis très intéressé par ce
poste, mais je n’ai pas d’expérience”, quand on peut aussi bien dire “je
suis très motivé par ce challenge et je suis prêt à m’investir dans la
connaissance du secteur. ”
Ne pensez pas à la place du recruteur
Dernier
conseil : « ne préjugez pas de la qualité de ce que vous faites,
insiste l’expert.
. Laissez,
par exemple, à l’autre le soin de juger qu’un résultat est, en
fait, un échec, que votre parcours est atypique ou bien le fruit du
hasard ou bien encore exceptionnel ».
Pourquoi braquer le
recruteur en lançant “j’ai un parcours atypique”. Notre consultant vous
recommande plutôt une formulation plus neutre, et donc plus positive, comme
“mon parcours professionnel s’articule en X phases” ou “j’ai mené
ma carrière professionnelle de façon à pouvoir… ”.
Il
ne vous reste plus qu’à vous enregistrer pendant votre préparation pour
prendre conscience de toutes les améliorations à apporter à votre discours et
qui vous permettront d’avoir plus d’impact devant le recruteur.
Notez
bien ces conseils précieux pour vos futurs entretiens de qualité.
Vous ferez sentir
votre différence !!
Bonne
semaine à tous pour vos recrutements !
Frantz Dallemand
Novembre 2016
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